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Cérémonie d'ouverture des JO : un antichristianisme débridé ?
Des danseurs à la Conciergerie - Photo par Paul Hanna/UPI/ABACAPRESS.COM

Cérémonie d'ouverture des JO : un antichristianisme débridé ?

Par Frédéric Guillaud

Personnellement, je ne m’attendais à rien de bon, car je connais les goûts du chef de l’État (voyez ce qu’il a fait de l’Elysée, voyez les musiciens qu’il y invite) ; à cela s’ajoute que tout événement mondial organisé par les pouvoirs publics en Occident est, depuis quelques années, une célébration de l’idéologie woke-LGBT (voyez l’Eurovision depuis plusieurs années, où les femmes à barbe ont fait leur apparition). Le logo des jeux avait les couleurs du drapeau trans, il fallait donc s’y attendre. Mais je dois dire qu’ils se sont surpassés, et qu’ils ont réussi à nous étonner dans tous les registres.

Normalement, une cérémonie d’ouverture des jeux devrait célébrer d’abord le sport et les vertus qui lui sont attachées : la beauté physique, le dépassement de soi, la ténacité, et ensuite, aussi, bien sûr, l’amitié entre les peuples et les vertus qui peuvent réunir les hommes par-delà leurs différences de culture : la bravoure, la charité, l’entraide, etc. ce qui suppose évidemment de veiller à n’offenser personne et à insister sur tout ce qui peut rassembler les peuples et les cultures.

Au lieu de cela, nous avons eu tout le contraire : nous avons assisté à une sorte de "soirée privée" ?

Devant 2 milliards de téléspectateurs. Soirée privée au cours de laquelle nous a été présenté un condensé particulièrement criard des lubies de l’oligarchie progressistes, une tentative d’imposer au monde ce qu’ils imposent depuis déjà longtemps aux Français, par le biais de l’Art officiel, du théâtre subventionné et de la publicité. Des choses qui mettent en transe une minuscule minorité à l’intérieur du périphérique et que la Terre entière était censée applaudir. Autrefois les bouffons se moquaient des puissants, maintenant, ils se moquent du peuple, des peuples, devrais-je dire, et leur crache dessus en riant pour complaire au roi.

Vous voyez quatre éléments essentiels ?

Le premier, très banal, qui est un peu la base, c’est la soumission servile de la Haute culture et de la tradition française à la sous-culture diversitaire mondialiste (parfaitement incarnée en l’occurrence par une déplorable chanteuse de Prisunic, Aya Nakamura, qui ne sait pas chanter, et dispose de 50 mots de vocabulaire, chanteuse à laquelle ont été sommés de se soumettre les musiciens de la Garde Républicaine -qui se trémoussaient d’une manière absolument pathétique. Tout cela, bien sûr, devant l’Académie Française : comme si toute l’histoire de la littérature et de l’art français était faite pour aboutir au glapissements d’une gouape qui nous explique qu’elle n’est « pas notre catin ». Que le Général commandant la Garde républicaine n’ait pas refusé un tel abaissement, ça en dit long sur l’état des institutions. Pourquoi humilier l’armée, on attend une explication du chef de l’Etat.

Deuxième élément : la vision de l’histoire officielle ?

L’Histoire de France commence à la Révolution, mais les choses s’aggravent : même pas en 1789, mais en 1793. Et ce que les metteurs en scènes ont voulu mettre en valeur, c’est ce que la Révolution a eu de pire : l’assassinat pure et simple, le crime, les rivières de sang, le massacre, la mort, la décapitation de la Reine Marie-Antoinette : tout cela dans sous les éructations d’un groupe de Heavy Metal. La façade de la Conciergerie fut donc couverte de sang, sous une musique ouvertement satanique. Encore, une fois, il ne s’agissait pas de déplorer cette horreur, mais de la célébrer ou plutôt d’en rire. Evidemment ce n’est pas drôle et personne n’a ri. Tout cela devant le Roi d’Espagne, un Bourbon, qui a dû apprécier notre sens de la Fraternité. Même les Soviétiques, quand il voulait célébrer la Révolution de 1917, ne mettait pas en valeur le massacre de la famille impériale ! Admettons qu’on veuille célébrer la Révolution, pourquoi choisir les massacres d’innocents et non la fête de la Fédération ? On attend une explication du chef de l’État.

Troisième élément : la promotion de la débauche et du transsexualisme : on se demande en effet pourquoi un événement mondial sensé célébrer le sport se transforme gay pride, autrement dit en clip de promotion de l’homosexualité ostentatoire, des parties à trois, des drag queens -des hommes barbus qui s’habillent en femmes, des transsexuels, et des orgies avec des types déguisés en schtroumfs. L’infidélité, l’échangisme, le triolisme, les partouzes, ça existe, mais pourquoi la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques doit-elle en faire la publicité ? Circonstance aggravante, devant les enfants. On attend une explication du chef de l’État.

Enfin, un antichristianisme débridé, déchaîné ?

Et plus largement, une sorte d’option préférentielle pour le malsain, le glauque, le morbide, la sorcellerie, l’inversion. La pièce de choix, dans ce domaine, c’est évidemment la parodie du dernier repas du Christ, mimée par une brochette de drag queens en position lubriques ridicules, auxquelles on apporte, sous une cloche de grand restaurant, un petit satyre peint en bleu, sur son lit de salade et de petits légumes. Il y a longtemps que les Français, et singulièrement les Français catholiques paient de leurs impôts des artistes subventionnés qui passent leur temps à leur cracher dessus. Mais je crois que notre patience a atteint ses limites. Ces gens, gavés d’argent public, fonctionnaires de la rébellion, parangon de l’Art officiel d’État, ne respectent rien ni personne, et notre silence doit céder la place à une sainte colère. J’ajoute qu’insulter la religion d’un milliard de téléspectateurs manifeste une conception toute personnelle de l’unité et de la fraternité olympique. La cérémonie a été tellement réussie que de nombreuses chaînes ont coupé la retransmission…Pourquoi profiter de cette cérémonie pour insulter les chrétiens ? Quel courage ! quelle classe ! On attend une explication du chef de l’État.

Au chapitre de la haine anti-chrétienne, il faudrait ajouter le personnage masqué ? 

Qui est une référence à un jeu électronique, Assassin’s Creed, dont le héros est un membre de la « secte chiite dite des Assassins » dont la mission était de tuer des croisés, en particulier les Templiers ; il faut aussi mentionner le Veau d’Or énorme, installé à côté du chef de l’État, sur la tribune officielle. Peut-on avoir une explication ? On n’en finirait pas.

Tout ceci est gravement contraire à la charte Olympique ?

Dont l’article 50, alinéa 2, interdit toute démonstration à caractère politique, religieux ou racial. Quant à certains qui avaient fait remarquer, que sur l’affiche officielle la croix du dôme des Invalides avait été effacée, on leur avait répondu que c’était à cause de cet article ! Mais que Jésus-Christ et ses disciples soient remplacés et singés par une bande de travelos en pleine extase lubrique, avec une petite fille au milieu, ça ne pose pas de problème. ON attend une explication du chef de l’État.

Paradoxe : tout ce qui était beau à l’écran -le Paris que les touristes aiment voir : le Louvre, la Conciergerie, Notre Dame, absolument tout est un fruit de la monarchie catholique, tout cet amoncellement de splendeurs est le fruit d’une civilisation que conchient ceux qui, pourtant, s’y installent pour leurs minables petits spectacles décadents. Le néant ne produit rien. Il profane le beau. La post-modernité squatte la grandeur de la France.

Ce que le chef de l’Etat a voulu montrer au monde est littéralement à vomir. Mais la France reste la France, et tout ceci ne durera plus très longtemps.

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