Le Pape François, a rejoint Dieu à 7h30 a annoncé un communiqué de presse officiel du Vatican.  

Le Saint Père, âgé de 88 ans se remettait doucement d’une longue maladie, était pourtant apparu au balcon de la basilique Saint Pierre la veille, souriant et invitait le monde à la paix universelle.  

Depuis, les hommages se multiplient à travers de nombreux communiqués, prises de paroles officielles et prières. Le Saint Père était une figure publique et politique forte, apprécié par tous ceux qui avaient pu le rencontrer.  

Bien-sûr, la conférence des Evêques de France portée par la voix de Mgr Eric Moulins Beaufort, son président, rend grâce pour les dernières visites du Pape en France à « Strasbourg (novembre 2014) mais surtout à Marseille en septembre 2023 et à Ajaccio en décembre dernier » et souligne son « style simple, encourageant, sa référence constante à la miséricorde de Dieu, sa volonté que les sacrements soient accessibles à tous ceux qui les demandent, et son rappel persévérant de la croix du Christ Jésus sans laquelle l’Église ne serait qu’une ONG de plus ». 

Les déclarations publiques s’enchainent donc depuis ce matin, en commençant par l’Elysée où, adressant ses condoléances aux « catholiques du monde entier », Emmanuel Macron salue celui qui « s’est battu toute sa vie pour plus de justice [et] partageait une idée de l’humanité fraternelle ».  De nombreux visages politiques français publient également des messages de condoléances chacun en leur nom propre.

Le Roi Charles III et sa femme Camilla, qui avaient pu lui rendre visite quelques jours avant son décès et en ont été « grandement émus », évoquent un homme plein « de compassion, préoccupation pour l’unité de l’Eglise et son engagement infatigable pour tout le peuple des croyants ».  

La Présidence des Etats-Unis, plus brève a diffusé une photo du souverain pontife notamment rencontrant le vice-président américain J.D Vance pas plus tard qu’hier accompagné de la phrase « Que le pape François repose en paix ». 

Vladimir Poutine, via un communiqué du Kremlin, rend hommage à « une grande autorité internationale… » et rappelle son œuvre de « dialogue entre les Eglises orthodoxes russes et catholique romaine » avec une « interaction constante » entre les deux sièges religieux. 

Portugal, Pologne, Liban, Palestine … la liste des prises de parole officielles au sujet du rappel à Dieu du Saint Père s’allonge avec majoritairement des évocations universelles de l’œuvre du Saint Père. 

D’autres figures publiques restent plus nuancées, l’ex-euro député Philippe de Villiers a par exemple déclaré au micro de Pascal Praud sur Europe 1 que même s’il partageait sa tristesse, il n’a pas manqué d’ajouter que « comme chef d'Église, il a persécuté les chrétiens de la tradition de l'Église de notre enfance (...) C'était un pape woke, le pape des minorités, des périphéries, et quand vous allez chercher les périphéries et que vous négligez le noyau central, vous perdez tout" ». 

 Le Saint Père était un homme qui pouvait malgré tout être clivant au sein de l’Eglise et de la scène internationale, néanmoins, nous pouvons tous rendre grâce pour ses 12 ans de pontificat ainsi que son travail au service de l’Eglise, qu’il quitte en habit de service, au moment où Celle-ci retrouve le Christ triomphant de la Mort.  

Prions pour le repos de son âme et que l’Esprit Saint nous donne un Saint successeur sur le Trône de Pierre. 

Saint-Père, depuis le Ciel, priez pour nous et l’Eglise !