
Ce site web utilise des cookies nous permettant d'analyser notre trafic et d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux.
En savoir plus sur notre politique de confidentialité
Le Grand Témoin • 07h35
Docteur en éthique médicale, philosophe et enseignant à l’Institut catholique de Paris. Coauteur avec Frédéric Pochard de «La mort assistée» (Cerf)
C’est une décision cruciale au moment où revient le débat sur la fin de vie : début novembre, le Conseil constitutionnel confirmait qu’un médecin peut, quand le cas d’un patient est jugé désespéré, écarter les indications données au préalable par celui-ci, en clair ne pas tenir compte des directives anticipées. Ces dernières constituent un élément particulièrement important dans le cadre légal de la fin de vie, un sujet qui revient dans le débat public après avoir été relancé ces derniers mois par le président Emmanuel Macron. Peu de Français y ont recours, alors qu’il s’agit d’un outil particulièrement important pour orienter l’action du médecin. Nombre de professionnels de santé estiment que ces directives permettraient d’éviter souvent des cas inextricables de conscience. Pour autant, elles ne résolvent pas toutes les situations, comme le montre la situation dont le Conseil constitutionnel a été saisi. Ce matin, nous allons élargir le champ de la discussion avec Marc Grassin, docteur en éthique médicale, philosophe, enseignant à l’Institut catholique de Paris. Coauteur avec Frédéric Pochard de La mort assistée (Cerf). Comment accompagner ce passage éminemment intime de la fin de vie, que la société a abandonné au médecin et au soignant. Marc Grassin, en définitive, leur fait plutôt confiance.