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Emmanuelle Hénin, professeur de littérature comparée à la Sorbonne. Co-organisatrice du colloque ‘Après la déconstruction’ en janvier 2022.
Il y a des mots qui gagnent les esprits et même s’ils ne sont pas nouveaux, ils ne rencontrent pas beaucoup d’obstacle dans le grand vide de la production intellectuelle : celui de déconstruction est plus qu’un mot, c’est un programme, une démarche qui impose sa grille de lecture, à l’université, dans le champ social et politique. Il faut tout déconstruire, au point qu’à l’université des professeurs soucieux de transmettre le savoir se sont mobilisés pour s’en plaindre et dénoncer l’emprise que ce phénomène exercerait sur leur métier. Ils l’ont dans un colloque dont les actes viennent d’être publiés. Cela s’appelle Après la déconstruction – L’université au défi des idéologies. Ce colloque s’était tenu en Sorbonne en janvier 2022. L’événement était organisé par l’Observatoire du décolonialisme, le Collège de Philosophie et avec le soutien du Comité Laïcité République proche du Grand Orient de France. Soixante universitaires avaient pointé les dérives du déconstructionnisme, phénomène peu connu du grand public. Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l’Education nationale, y avait participé, tout comme Pascal Perrineau ou Pierre-André Taguieff.
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