8 février 2021 : Alexandra Henrion-Caude, généticienne, ex-directrice de recherche à l’Inserm

Alexandra Henrion-Caude, généticienne, ex-directrice de recherche à l’Inserm, spécialiste de l’ARN,  directrice de l’institut de recherche SimplissimA.

La France est toujours sous la menace des variants du coronavirus, qui pourraient faire perdre à nouveau le contrôle de l’épidémie de Covid et forcer au reconfinement, alors que les vacances d’hiver ont débuté dans un climat morose. « Tout se jouera sur notre capacité à contrôler la progression du variant anglais. C’est désormais lui qui donne le la, et qui imposera de nouvelles restrictions le cas échéant », avertit ainsi l’épidémiologiste Arnaud Fontanet dans un entretien au Journal du dimanche.

Depuis le début de cette pandémie, il y a une crise de la parole et de l’action publique, tout autant que du monde médical. Je ne suis pas sûr, vous qui nous écoutez, que vous sachiez de quoi il retourne vraiment. Alors, je reçois épisodiquement des personnes dont la légitimité paraît incontestable, comme le Dr Eric Caumes. Aujourd’hui, c’est une femme-chercheur, généticienne, spécialiste de l’ARN, ex-directrice de recherche à l’Inserm qu’elle quitte à sa demande en 2018. Elle s’appelle Alexandra Henrion-Caude. En 2013, elle est récompensée par le titre de la prestigieuse fondation Eisenhower Fellowship présidée par l’ex-secrétaire d’État américain Colin Powell. C’est la seule Française ainsi distinguée à ce jour. Alexandra Henrion-Caude est l’élève d’Axel Kahn avec lequel elle débat au Collège des Bernardins en 2017, année où elle vient pour la première fois sur notre antenne pour parler de sa foi. Interviewée dans le cadre du film Hold-up, sa notoriété prend une tournure plus complexe puisqu’elle y développe un regard sur la pandémie à contre-courant des positions officielles. L’une de ses interviews fait 2 millions de vues. La voilà qualifiée de « controversée ». Sa légitimité n’est toutefois pas entamée : elle était récemment l’invitée de marque d’un congrès sur le Covid pour l’Afrique, et elle vient d’être auditionnée par le Sénat.