22.09.17 Catégorie(s) : Géopolitique

Les réalités 2017. L’Algérie : un volcan assoupi ? Nous risquons une immigration massive  

La chronique géopolitique d’Hubert de Beaufort. Il faut d’abord avoir conscience que la population de l’Algérie atteint maintenant les 40 millions d’habitants, soit cinq fois supérieure à son chiffre de 1962, date de l’indépendance des anciens départements français : indépendance accordée par le général de Gaulle prononçant cette phrase célèbre : « Je ne veux pas que Colombey-les…

La chronique géopolitique d’Hubert de Beaufort.

Il faut d’abord avoir conscience que la population de l’Algérie atteint maintenant les 40 millions d’habitants, soit cinq fois supérieure à son chiffre de 1962, date de l’indépendance des anciens départements français : indépendance accordée par le général de Gaulle prononçant cette phrase célèbre : « Je ne veux pas que Colombey-les Deux-Eglises devienne Colombey-les-Deux-Mosquées ».

L’effondrement des cours du pétrole ébranle les fondements de l’économie, du pouvoir et de la société, faisant craindre une déstabilisation profonde du pays et une vague d’immigration.

Alors qu’à Alger s’élève le plus haut minaret du monde, l’économie du pays régresse en suivant les cours du pétrole, car les ventes de gaz et de pétrole représentent 60 % des recettes budgétaires. Le gouvernement ne peut donc plus compter sur ces rentrées pour maintenir l’emploi en multipliant le nombre de fonctionnaires.

Pour les familles, la nouvelle austérité conjugue inflation, baisse de pouvoir d’achat, malaise social et chômage. Face à ces difficultés structurelles, nous avons un pouvoir fragile avec un président Bouteflika très malade, peut-être mourant, et des ministres ne semblent pas en mesure de réformer le pays.

Plusieurs économistes ne cachent d’ailleurs pas leur inquiétude  et craignent « une faillite qui engendrerait le chaos et pousserait les Algériens à fuir vers l’Europe ». L’écrivain Boualem Sansal va encore plus loin en écrivant : « Le scénario d’une escalade de la terreur sur le modèle syrien me paraît tout à fait crédible ».

L’économie algérienne dépendant à 90 % des rentrées pétrolières, les mesures restrictives décidées, cumulées à l’inflation et à la dépréciation du dinar, sapent en effet le moral des classes défavorisées, et de la classe moyenne.

   Au niveau stratégique, rappelons que le pays  a 800 kilomètres de frontière avec une Libye anarchique abritant de nombreux islamistes rêvant de guerre sainte.

Nombre de prévisionnistes annonçant  dans un proche avenir un chaos algérien, ne risque-t-on pas une immigration massive vers la France, alors qu’Alger s’était lancé dans une guerre dite de « libération » forçant le million de Français de souche à revenir en métropole ?

Soyons lucide : 10% d’immigrés nous demandant l’asile représentent quatre millions de personnes. Un paradoxe politique, alors qu’en 1960, le Français représentait l’ennemi à chasser ou à abattre par les Algériens !

Le débat géopolitique est en effet ouvert depuis que l’explosion démographique voit la Méditerranée se remplir d’Africains traversant la Méditerranée, les Etats Unis ériger un mur avec le Mexique et Donald Trump déclarer à l’ONU : « la souveraineté nationale pour tous ».                                                                                                                      

L’Europe et la France font face à des défis sans précédent. Nous avons deux priorités : défendre nos racines  chrétiennes, sauvegarder la nation française toujours défendue par nos anciens.

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