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Philosophe, psychanalyste et directrice de la chair de philosophie à l’Hôpital Sainte-Anne, Cynthia Fleury aborde la question de la dignité à travers son livre, La clinique de la dignité (Seuil).
Cette semaine sera marquée par le voyage à Marseille du pape François, au chevet de toutes les misères dont la Méditerranée est l’un des théâtres. Nul doute que le pape argentin fera l’apologie de la dignité de tout être humain, face à la mondialisation de l’indifférence. Cette notion de dignité n’est pas le propre du christianisme, même s’il en est un pionnier. C’est une valeur montante, pour ne pas dire centrale, de la modernité tardive, à laquelle la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury accorde une attention toute particulière : dignité des travailleurs, dignité des vies noires, dignité de la révolution, mourir dans la dignité : elle égrène les registres multiples où celle-ci surgit tel l’étendard de la reconnaissance.