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Thomas Flichy de Neuville, responsable de la chaire Géopolitique de Rennes School of Business, agrégé d’histoire, docteur en droit. Le Retournement Trump (Cerf)
Gérald Olivier, journaliste, spécialiste des États-Unis, animateur du blog France-Amérique. Sur la route de la Maison-Blanche (Jean Picollec)
Donald Trump est devenu hier le premier président des Etats-Unis à être mis en accusation pour la deuxième fois au Congrès, une semaine avant la fin de son mandat qui s’achève dans un climat d’extrême tension.
La Chambre des représentants, dominée par les démocrates, s’est prononcée en faveur de cet « impeachement » historique par 232 voix contre 197. Le milliardaire républicain de 74 ans, qui cédera la place le 20 janvier à Joe Biden, 78 ans, est accusé d’avoir encouragé l’assaut donné le 6 janvier par ses partisans contre le Capitole qui a fait cinq morts et ébranlé la démocratie américaine. « Il doit partir, il est un danger évident et immédiat contre la nation que nous aimons tous », avait déclaré peu avant Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre, l’accusant d’avoir « incité à cette insurrection, cette rébellion armée ».
Ce vote marque l’ouverture formelle de la procédure de destitution contre Donald Trump, et il appartient désormais au Sénat de le juger. Mais ce procès, qui ne s’ouvrira pas avant l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, soulève de nombreuses questions.