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Auteur du «Pape François, une vie» (Presses du Châtelet)
Qui connaissait François Bergoglio, archevêque de Buenos-Aires ? Le 266e pape, successeur du pontife démissionnaire Benoît XVI, choisit de se prénommer François en référence à François d’Assise, saint patron des pauvres. Premier pape jésuite et latino-américain, l’Italie et l’Europe semble avoir perdu le pape ou plutôt ne serait-ce pas les périphéries qui s’invitent dans la ville éternelle d’un Vieux continent fatigué. Si Benoît XVI tutoyait la France, sa fin de règne manifestait un épuisement et symbolisait, à sa façon, un besoin de renouvellement. En apparaissant le 13 mars 2013 au balcon de la basilique Saint-Pierre, dépourvu d’ornements liturgiques, Jorge Bergoglio avait donné les signes d’une manière d’être où le cœur prévalait sur l’esprit, l’écoute, la communication sur le caractère vertical et magistral. Sévère critique du néolibéralisme, au risque de fâcher les catholiques conservateurs aux Etats-Unis, il allait déplacer le curseur vers la justice sociale, l’écologie et l’inlassable défense des migrants.
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