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Enseignante à l’Institut catholique de Paris (ICP) et à l’Irsem, auteure du « Soldat méconnu » (Armand Colin),
Auteur de « Quarts de nuit – les marins du grand large » (Balland).
L’Ukraine sera dans toutes les têtes lors du traditionnel défilé militaire de la fête nationale le 14 juillet à Paris, qui mettra à l’honneur les pays d’Europe de l’Est et les troupes françaises qui y sont déployées dans le cadre de l’Otan. Le conflit avec la Russie ramène le fait militaire en Europe, c’est la nouveauté de cette année – qui oblige à se poser la question de l’engagement, de la singularité de la condition militaire, de ce qui peut la rendre attrayante auprès des jeunes générations. La question se pose aussi pour les vocations religieuses – qui repose sur une dimension sacrificielle de l’existence, même si le religieux ne voit pas figurer dans son contrat le pouvoir de tuer et le fait d’être tué. L’oubli de soi pour le service de l’autre, voilà ce que va rappeler ce défilé, de manière sous-jacente.