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Avec Marie-Noëlle Woillez, spécialiste du climat, chargée de programme de recherche sur les impacts du changement climatique à l’Agence Française de Développement.
Le président américain Joe Biden a assuré mardi que l’Amérique devait « faire face » à la crise climatique, la qualifiant de « menace existentielle », lors de son discours sur l’état de l’Union. « Nous avons une obligation, non pas envers nous-mêmes, mais envers nos enfants et nos petits-enfants », a-t-il affirmé. Naguère, le climat n’était pas un sujet et si l’on parlait du temps qu’il fait, c’était pour passer le temps. Aujourd’hui, depuis la chute du Mur, idéologie rime avec écologie et le climat devient un sujet, l’objet d’une peur, d’une pensée apocalyptique. Les scientifiques essaient de faire entendre leur voix. Pour Marie-Noëlle Woillez, la cause anthropique du réchauffement climatique ne fait aucun doute, ce qui suppose que notre modèle de développement basé sur les hydrocarbures et la mobilité doit être repensé.