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Frédéric Lobez, ancien président de l’Association française de finance, professeur émérite à l’université de Lille, auteur de «Credo et crédit – La pensée sociale catholique et la finance» (Les Belles lettres)
La question du travail, en ce jour, invite à s’interroger sur la pensée sociale catholique dans un monde où le travail humain est largement devenu une variable d’ajustement, le capital ayant la main et la finance étant la fin. On se souvient de la phrase de François Hollande qui en avait fait son ennemi. Pendant ce temps, la France vient de voir sa note financière dégradée par l’agence de notation Fitch, qui a invoqué les fortes tensions sociales à l’œuvre autour de la réforme des retraites, jugeant que « l’impasse politique et les mouvements sociaux (parfois violents) constituent un risque pour le programme de réformes de Macron ». En guise de réponse, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie s’est engagé à « faire passer des réformes structurantes ». Quel regard l’Eglise porte-t-elle sur la finance ? Le pape François et Benoît XVI en ont beaucoup parlé, suivant des options différentes. Frédéric Lobez a coutume de distinguer la finance, utile et bonne, des financiers, dont les intentions peuvent varier.