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A la question : Qui sauve ? La Bible répond sans l’ombre d’une hésitation : Dieu seul. Pas d’autre Sauveur que le Saint d’Israël. Il est ce Bon pasteur parti à la recherche de la petite brebis humanité égarée. C’est lui qui a crevé l’écran et fait tout le trajet pour nous rejoindre. Jésus est précisément ce Dieu en présentiel.
Mais alors si Dieu comble toute la distance, qu’est-il requis de nous ? Pour dire la part de l’homme à son propre salut la théologie catholique a élaboré la doctrine, bien méconnue, du mérite. Parce que nous n’avons aucun droit à être sauvés nous devons le mériter. Evidemment c’est encore la grâce de Dieu qui rend méritoires les œuvres que nous accomplissons pour travailler à notre salut.
Hélas, comme le pape François le rappelle si souvent, nous sommes globalement pélagiens. La tentation de « faire son salut » par nos seules forces humaines s’accroît précisément avec le pouvoir de plus en plus exorbitant que l’homme acquiert par les sciences et les techniques. La grande oubliée dans le monde et dans nos vies : c’est la grâce, ce rayon de la bienveillance divine sans lequel nul salut n’est envisageable.
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