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Omniprésente dans la tradition chrétienne la prédication du salut a connu dans les dernières décennies une étrange éclipse. Or il se pourrait qu’elle revienne aujourd’hui en force à la faveur de facteurs nouveaux et d’idéologies en vogue. Il y a bien sûr l’hygiénisme ambiant auquel nous sommes soumis de bonne grâce ou malgré nous. Mais aussi la nouvelle ferveur écologique dont notre société est en proie. Et si l’univers lui aussi devait finir ? Et si l’homme devait être supprimé pour sauver la planète ? Les dinosaures et les mammouths ont disparu, ce sera bientôt à l’espèce humaine de s’éteindre, tout bonnement. Pourquoi faudrait-il redouter ce dépassement de l’homme? L’idéologie transhumaniste nous fait miroiter une nature humaine augmentée munie de potentialités vraiment inouïes, et même pourquoi pas de l’immortalité. Que l’on prétende éliminer un être humain nuisible, ou le surmonter par les fascinantes biotechnologies, on s’oppose au dogme chrétien du salut. Mais celui-ci trouve dans ces oppositions une motivation à se redéfinir. Le salut n’est pas tant une question morale de péché, comme on l’a présenté souvent, qu’une question théologale de destin. Il ne se résume pas à sortir d’Egypte, il est d’abord attrait de la Terre Promise. Parler de salut en termes de désir, de durée et de destinée, ne serait-ce pas se donner plus de chances d’être entendus par nos contemporains ?
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