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J’aimerais partager avec vous une découverte. Il y a quelques années, travaillant sur saint François d’Assise diacre, j’ai dû regarder de plus près le déroulement de la messe au Moyen-Âge, et j’ai appris que ce qu’on entendait d’abord par prédication, c’était en fait la proclamation de l’Évangile. C’est entré dans un coin de ma mémoire, sans plus. Et puis coup sur coup deux rappels l’ont réveillé :
Le lien entre les trois a fait la lumière pour moi. J’ai (enfin) saisi que la première prédication à la messe, pas seulement chronologiquement parce qu’elle précède l’homélie mais sur le fond, la prédication première pourrait-on dire, c’est l’Évangile, c’est celle de Jésus. Il serait donc bon que lorsque le diacre ou le prêtre annonce : « Évangile de Jésus-Christ selon saint Mathieu, Marc, Luc ou Jean », on comprenne « Évangile prêché par Jésus Christ, selon, etc.». Oui, cet Évangile est une première prédication et même la prédication première, que ce soit des paroles de Jésus ou de ses actes – ou parfois, comme le prologue de saint Jean, de son mystère.
Dans cette proclamation-prédication de l’Évangile, le Christ, qui se rend présent dans son Corps et son Sang eucharistiques, le fait déjà dans sa Parole et dans ses actes. A vrai dire il est présent dans toute la célébration de la messe dont il est l’acteur principal.
Désormais, quand je proclame l’Évangile, je m’efforce (que je prêche ou non ensuite) d’être de façon plus précise non seulement un serviteur de la Parole de Dieu mais un serviteur de cette Parole de Dieu en tant qu’elle est la prédication de l’Évangile, qu’elle est la prédication de Jésus. Et quand j’en suis l’auditeur, quand un autre diacre la proclame, j’essaye de la recevoir de même et je vous invite à le faire.
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