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Signalétique, c’est le terme pour désigner les indications qui vous permettent de suivre la Via Francigena ou la Chemin de Compostelle jusqu’au terme de votre pèlerinage. Lors de mon premier pèlerinage sur la Via, il y a 12 ans, j’en avais compté une demi-douzaine de différentes, pas comme les flèches jaunes toujours les mêmes de Compostelle. Entre-temps, une certaine uniformatisation a eu lieu, avec l’appui des pouvoirs publics. Le signe officiel ressemble assez à celui des GR en France – blanc-rouge ou bandes verticales rouge blanc rouge et au milieu une silhouette de pèlerin, ou les lettres V-F : Via Francigena. Cela dit il reste d’autres signalétiques, celle des Ponts et chaussées italiennes, surtout là où les Pouvoirs Publics vous ont construit un chemin rien que pour vous, généralement le long des routes. En général mais pas toujours ces panneaux de métal ajoutent un dessin de voiture ou un de piéton pour signaler qui est concerné, mais parfois rallongent le chemin. Et puis d’autres signes jouant avec plus ou moins de bonheur sur une silhouette de pèlerin – en plus du Tau du Chemin Vezelay-Assise qui se confond quelque temps avec la Via Francigena, et les flèches de changements de direction. Les supports utilisés sont fort variés : panneaux en aluminium, poteaux de bois ou d’autre matériau, murs, arbre, rocher, chemin ou route parfois simple ruban plastique sur une clôture…
Le pèlerin développe peu à peu une acuité visuelle particulière, qui lui fait deviner ces signaux à lui destinés là où ils ne sont pas visibles du premier coup d’œil, fut-ce sur un arbre abattu, une palissade ou une clôture recouverte de végétation… Ou l’indication est ambiguë : à droite (ou à gauche) ou bien tout droit ? Ce chemin large ou ce petit sentier – rien ne dit que ce n’est pas le second le bon… Parfois les herbes sont trop hautes… Ou encore, cela m’est arrivé une seule fois, mais arrivé quand même, premier pèlerinage vers Rome : nord de l’Italie, arrivant à un carrefour de six routes et devant moi, cinq indiquant « Via Francigena », et même six quand je me retourne ! Mais c’est chaque année plus rare.
Cela dit, sans le plaisir de se perdre, de rouspéter et de se retrouver, serait-ce encore un chemin de vie ?
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