24.11.22 Camille Meyer Catégorie(s) : Actualité

Management et politique, les enseignements de la COP 27 et le cinéma est-il en crise ? – Le recap’ de la Matinale

Ce qu'il faut retenir de la matinale de ce jeudi 24 novembre.

La Question du Jour – Le management a-t-il cannibalisé la politique ?

Suite à la polémique sur l’utilisation des cabinets de conseil par le monde politique, la gestion des services publics est-elle devenue une pratique managériale liée à l’efficacité et à la performance ?  Le monde politique est-il désormais sous l’empire d’une idéologie gestionnaire et non plus politique ? Où est l’intérêt commun ? L’analyse de Vincent Petitet, écrivain et consultant en stratégie :

Le Témoignage du Jour – Il y a-t-il vraiment une crise du cinéma ? 

La crise sanitaire a entrainé la fermeture des salles de cinéma. Depuis la réouverture, la traversée du désert ne semble pas terminée. En 2022, la fréquentation des salles a baissé de 30 % par rapport à 2019. Si les plateformes de streaming comme Netflix sont pointées du doigt, les Français ont vraisemblablement changé leurs habitudes. Le mois de septembre de cette année a été particulièrement noir bien que depuis, le public semble revenir dans les salles. Alors y a-t-il vraiment une crise du cinéma ? Quels films ont la faveur du public  ?

Les analyses d’Etienne Sorin, journaliste culture au Figaro, d’Eric Lagesse, directeur de Pyramide distribution et co-président du syndicat des distributeurs indépendants (SDI) et d’Alexandra Henochsberg, directrice de l’entreprise de distribution de film Ad Vitam :

Le Grand Témoin – COP27 : quand le passé instruit les enjeux du présent.

C’était l’une des COP les plus longues de l’histoire qui a pris fin juste avant la Coupe du monde de football : la COP27 s’est achevée dimanche 20 novembre à Charm el-Cheikh, en Égypte, avec un texte très disputé sur l’aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique, mais aussi sur un échec à fixer de nouvelles ambitions pour la baisse des gaz à effet de serre. La conférence de l’ONU s’était ouverte le 6 novembre. On connaît l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris : contenir le réchauffement à 1,5°C, ce qui a été réaffirmé dans la décision finale. Les engagements actuels des pays signataires ne permettent pas de tenir cet objectif, ni même celui de contenir l’élévation de la température à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle. Néanmoins, on ne peut se satisfaire de peurs apocalyptiques. Regarder loin dans le passé serait-il de nature à nous rassurer ? Peut-être pas. Olivier Postel-Vinay, ancien rédacteur en chef du magazine scientifique La Recherche, fondateur et directeur de Books et auteur de Sapiens et le climat – une histoire bien chahutée (Presses de la Cité) était l’invité du Grand Témoin de Louis Daufresne : 



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