Holodomor : le génocide oublié

Holodomor signifie en Ukrainien, génocide par la famine. À partir de 1929, Staline souhaite financer l’industrialisation de l’URSS. Il exporte la production agricole pour acheter des machines agricoles et équiper les usines.

Toutes les républiques sont soumises à de lourds quota mais l’Ukraine subit un véritable génocide.Les quotas augmentent continuellement à partir de 1931.
L’Ukraine représente un danger pour Staline, c’est la seconde république de l’URSS, elle est peuplée et riche d’une importante production. Les Ukrainiens ont construit un fort esprit national durant la révolution de 1917 et la culture des paysans est très individualiste. Plusieurs révoltes ont éclaté contre la collectivisation des terres. L’église orthodoxe d’Ukraine a une place importante dans cette culture.

Les sanctions imposées à ceux qui cachent des vivres sont très élevées. Les paysans qui tentent de fuir la famine sont empêchés de se rendre en ville ou de sortir de leur région et les semences sont saisies.
Durant la période 1932-1933, le nombre de mort s’élève entre 4 et 7 millions selon les sources.

La France n’a pas encore reconnu ce génocide

Dix-neuf pays le reconnaissent comme un génocide (USA, brésil, Portugal, Vatican…) mais pas la France.  L’UE le qualifie de crime contre l’humanité.

C’est dimanche à 13h à Saint Sulpice, une messe organisée par l’éparchie gréco-catholique de Paris sera célébrée en l’église Saint Sulpice. Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Oeuvre d’Orient prononcera l’homélie.

Vidéo explicative réalisée par l’Oeuvre d’Orient.