Vol MH370 : « Il est évident que les Américains sont responsables de cette disparition ! »
Que s’est-il passé le 8 mars 2014 quand un Boeing 777 reliant Kuala Lumpur à Pékin a mystérieusement disparu des écrans radars ? C’est ce que tente de savoir François Renault, auteur de « MH370 – la mystérieuse disparition du vol de la Malaysia Airlines » (Favre) et invité du Grand Témoin du jour. C’était il y a six…
Que s’est-il passé le 8 mars 2014 quand un Boeing 777 reliant Kuala Lumpur à Pékin a mystérieusement disparu des écrans radars ? C’est ce que tente de savoir François Renault, auteur de « MH370 – la mystérieuse disparition du vol de la Malaysia Airlines » (Favre) et invité du Grand Témoin du jour.
C’était il y a six ans. Le 8 mars 2014, un Boeing 777 de la Malaysia Airlines disparaissait dans le plus grand mystère. A 1h20, l’appareil donne un dernier contact dans le golfe de Thaïlande. Puis plus rien. “Envolé, évaporé, volatilisé”. A l’époque, les qualificatifs pour décrire la déconcertante histoire du vol MH370, désormais tristement célèbre, font la une des journaux. Digne d’un scénario hollywoodien, le récit de ce vol reliant Kuala Lumpur (Malaisie) à Pékin (Chine) fait pourtant froid dans le dos.
Les Etats-Unis impliqués ?
Six ans plus tard, 239 personnes manquent toujours à l’appel et les proches des victimes sont toujours désespérément en quête de réponses, à l’image de Ghyslain Wattrelos, dont l’épouse et les deux enfants font partie des victimes. “Tous les gens qui se penchent sur cette histoire tiennent la même conclusion, à savoir, la thèse officielle ne fonctionne pas. Moi c’est ce que je dis depuis la première semaine”, déclare-t-il au micro de Louis Daufresne. Des propos partagés par François Renault, auteur de « MH370 – la mystérieuse disparition du vol de la Malaysia Airlines » (Favre). Ce chef d’entreprise mène l’enquête depuis cinq ans en se concentrant uniquement « sur les faits aéronautiques« . Pour lui, “ce n’est pas du tout un accident. Ce détournement est arrivé pour une raison qui a été probablement préméditée”, affirme-t-il. D’après lui, les Etats-Unis et la Chine, deux premières puissances mondiales en concurrence directe depuis des décennies, sont impliquées dans ce drame de l’aviation. Première hypothèse, “il y avait dans l’avion des passagers qui étaient détenteurs d’un savoir-faire qu’on ne voulait pas voir arriver en Chine”. Deuxième hypothèse : “la soute de l’avion contenait un élément que les Américains ne voulaient pas voir arriver en Chine”.
« Des données falsifiées »
Pour appuyer cette thèse, François Renault et Ghyslain Wattrelos pointent du doigt un faisceau d’indices impliquant les Etats-Unis. D’abord, pourquoi le FBI était-il sur place dès le lendemain. “Ils ont pris le simulateur de vol du pilote, mais aucun rapport n’a jamais été versé depuis six ans”, s’étonne Ghyslain Wattrelos. Pourquoi y avait-il des avions militaires tout prêt du vol ? “Ça fait six ans que l’ambassade des EU en France mène nos avocats en bateau. Qu’on m’explique ce qu’a fait le FBI. Il est évident que les Américains sont responsables de cette disparition !”. Quant aux seules données officielles dont disposent les enquêteurs, fournies par Inmarsat, (réseau de communication par satellite), “je dis que ça a été falsifié”, commente François Renault. “La route reconstituée par Inmarsat, ne tient pas sur un plan aéronautique et ne correspond à aucun plan de pilotage automatique. Il n’y a aucun mode de pilotage automatique qui permet d’expliquer ce chemin. En effet, ces données montrent que l’avion a fait demi-tour, a remonté le détroit de Malacca mais il n’a jamais fait un virage à gauche vers l’Australie, il a continué tout droit en direction de la région centrale de l’océan indien”. Or, les recherches se sont d’abord concentrées pendant une semaine avec des moyens extraordinaires dans la mer de Chine, “pour qu’au bout d’une semaine on nous disent que les radars malaisiens ont vu le radar de l’avion à des milliers de kilomètres de là. Donc on nous ment depuis le début”, précise Ghyslain Wattrelos.
Pour François Renault, toutes les hypothèses sont possibles : complicité du pilote, amerrissage pour faire disparaître l’avion (…), qui valident toute la thèse de la raison militaire. Pour lui, c’est un système de drone présent dans l’avion qui aurait pu être à l’origine de ce détournement militaire.