675 200 euros de dons pour la deuxième édition de la Nuit du Bien Commun
Une grande soirée pour favoriser les rencontres et les dons. C’est le projet lancé il y 18 mois maintenant par Thibault Farrenq, Stanislas Billot de Lochner et Pierre-Edouard Stérin. Hier soir, la Nuit du Bien Commun a réuni plus de 1600 donateurs au théâtre Mogador. Un lieu prestigieux de la langue de Molière pour speecher,…
Une grande soirée pour favoriser les rencontres et les dons. C’est le projet lancé il y 18 mois maintenant par Thibault Farrenq, Stanislas Billot de Lochner et Pierre-Edouard Stérin. Hier soir, la Nuit du Bien Commun a réuni plus de 1600 donateurs au théâtre Mogador.
Un lieu prestigieux de la langue de Molière pour speecher, selon le terme employé, c’est le défi lancé aux associations venues hier soir récolter des dons pour lancer leur projet et venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin. Des associations de différents horizons, de l’accompagnement de blessés militaires et civils (association « Au dela de nos handicaps »), à la diffusion gratuite de livres et documents médias pour les personnes en situation précaire avec (Des livres et nous), en passant par l’incontournable Jean-Marc Potdevin et son association Entourage, chargée de créer du lien entre les personnes sans domicile fixe et les gens qui les côtoient par leur proximité, la Nuit du Bien Commun était pour tous et pour le plus grand nombre. Pour Pierre-Edouard Stérin, fondateur de Smartbox, il s’agit aussi de renouveler la manière de lever des fonds.
Le concept est simple, un porte-parole parle de son association selon un tirage au sort, il a exactement 3 minutes pour donner envie aux donateurs dans la salle, de le suivre dans son projet. Hier soir, c’est Augustin Meaudre pour Geneses qui a ouvert le bal, il explique comment il a eu l’idée de fonder cette association :
Le but, une vie sportive, une vie rythmée, et un accompagnement pour des jeunes hommes en perte de repères, pour Christophe de La Foy, directeur de la formation pour l’association, Geneses permet de découvrir les talents cachés :
Il leur manquait 80 000 euros au début de la soirée, 5 min après son speech, Augustin Meaudre a reçu près de 71 000 euros de dons. Pour Peggy Leroy, le combat est différent. Autistes sans frontière, dont elle est la responsable partenariat, aide les familles et les enfants souffrant d’autisme à trouver leur place d’abord à l’école. Elle témoignait hier soir :
Une personne sur 100 souffrirait d’autisme, pourtant peu de choses sont mises en place pour aider les familles, notamment dans l’accompagnement scolaire. Pour Autiste sans Frontière et pour Estelle Malherbe sa présidente, l’urgence c’est la formation d’aide, hier soir, elle demandait 80 000 euros aux donateurs :
Ce qu’il faut tout de même savoir sur la Nuit du Bien Commun, c’est que près de 120 associations ont postulé, 13 ont été retenues. Je ne les ai pas toute cité tout à l’heure, parce que certaine ont leur projet en cours d’aboutissement. C’est le cas de « We are Lovers » dont le but est d’informer et de lutter contre la pornographie par une présence et active et « décomplexée » selon ses termes sur internet et les réseaux sociaux. Toutes ces associations, vous pouvez les découvrir d’ailleurs sur le www.lanuitdubiencommun.com.
On peut parler en tout cas, d’une soirée réussie, 675 200 euros de dons ont été récoltés. Pour Stanislas Billot de Lochner, ce succès est dû à la première édition et au réseau qui s’est crée:
Vous l’aurez compris, la Nuit du Bien Commun vous donne rendez vous en novembre prochain et pour ceux qui n’ont pu participer à cette levée de fond, il vous reste encore la participation en ligne.