Népal : le tremblement de terre révèle un trafic de GPA

La misère humaine prend tout son sens, surtout en de telles circonstances. Le séisme qui a frappé le Népal a révélé l’existence d’un trafic de GPA destiné à des couples israéliens.

Népal : un trafic de mères porteuses voit le jour

Les mères porteuses, une pratique légale au Népal. Le séisme qui a frappé le Népal en début de semaine a révélé l’existence d’un important trafic d’enfants nés par mère porteuse, à destination de couples basés en Israël. Improbable, mais vrai. C’est le ministre israélien des affaires étrangères qui a révélé le pot aux roses en déclarant qu’il se trouvait à Katmandou actuellement 25 enfants nés par GPA, pour des couples israéliens venus les récupérer après le séisme.

52 Israéliens attendent leur enfant à Katmandou

Ainsi, alors que le pays attend encore de l’aide pour sortir des décombres de nombreuses victimes du séisme, pas moins de 52 Israéliens attendent patiemment de repartir avec leur bébé. Et d’après la volonté du gouvernement israélien, ceux-ci seront évacués en priorité avec leur enfant. De plus, quatre de ces enfants seraient des prématurés et nécessiteraient des soins médicaux importants, qu’ils risquent par ailleurs de ne pas trouver dans cette région ravagée.

Le Népal, une destination privilégiée pour les mères porteuses

En matière de législation, le droit israélien stipule que seuls les couples hétérosexuels peuvent adopter, sur le territoire d’Israël, des enfants nés de mères porteuses. Mais la complexité de la procédure fait que hétéros comme homos passent souvent par des filières étrangères pour acheter un enfant issu de GPA. Or le Népal faisait figure de destination privilégiée…