Gaudium et Spes : « Joie et Espérance »
Elodie Chapelle reçoit le père Brice de Malherbe afin d’explique la constitution pastorale Gaudium et Spes du concile Vatican II. Réécouter l’émission d’Elodie Chapelle Le père de Malherbe nous explique que l’histoire de cette constitution a été « mouvementée ». La réflexion de cette constitution a « mobilisé les esprits » des pères conciliaires du « début à la fin »…
Elodie Chapelle reçoit le père Brice de Malherbe afin d’explique la constitution pastorale Gaudium et Spes du concile Vatican II.
Réécouter l’émission d’Elodie Chapelle
Le père de Malherbe nous explique que l’histoire de cette constitution a été « mouvementée ». La réflexion de cette constitution a « mobilisé les esprits » des pères conciliaires du « début à la fin » du concile. D’ailleurs, celle-ci a été votée peu avant la fin du Concile. Deux courants s’opposaient, le « courant défensif » qui, dans les textes, considéraient que l’on « sous-estimait la présence du Mal et du péché, la Croix du Christ et la Bible en général ». Un autre courant, « positif » cette fois-ci voulait appuyer « les textes sur la bonté de la Création et de la grâce qui agit sur la Nature ». Le père note la « fécondité de ces tensions » qui ont produit un texte au final approuvé « très massivement ». La constitution Gaudium et Spes est rédigée en deux parties. La première comporte quatre chapitres.
Cette première partie révèle que « Dieu est la clef de compréhension de l’Histoire, de l’Homme et du Monde ». « En s’incarnant, le Christ s’est rendu solidaire du Monde et est venu le sauver et le conduire vers sa transformation finale dans le Royaume de Dieu ». Le père de Malherbe explique un élément fondamental dans le point 22. Ce point questionne la « juste autonomie » qui révèle que « l’Homme en entrant dans le chemin de salut que Dieu lui donne, n’aliène pas sa liberté mais au contraire l’accomplit ».
La deuxième partie met en évidence « les problèmes les plus urgents pour notre temps » : Le « mariage et la famille, l’essor culturel, la vie économique et sociale, la vie de la communauté politique et la construction des communautés des Nations ». Ces thématiques sont d’ailleurs toujours actuelles aujourd’hui, et donne à l’Eglise le rôle de « discerner les crises et difficultés » du Monde, de se questionner sur ce qui est « bon dans le Monde et comment elle peut apporter le Christ au Monde ».
Le père de Malherbe explique que deux mystères du Christ sont essentiels pour comprendre la constitution Gaudium et Spes, il s’agit du mystère de l’Incarnation et celui du Mystère Pascal.